879 Jours de Guerre en Europe

1. Ce monde inquiet qui sent la guerre ;

2. L'ensauvagement ; 3. Le contrat scolaire ; 4. Hollande peut-il revenir ? ;

5. Le Rwanda hante la France ; 6. Panique budgétaire ; 7. Ukraine:Trump est déjà là.

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1. Ce Monde inquiet qui sent la guerre

Pour la première fois dans l'histoire du Moyen-Orient, l'Iran attaque Israël. Alors que la Russie occupe une partie de l'Ukraine et lui fait la guerre, et que la Chine menace de plus en plus Taïwan. Le monde bascule dans les conditions d'une déflagration militaire sans précédent et l'Europe est tout à coup en première ligne. Le chef de la Milice chiite libanaise, H. Nasrallah, déclarait il y a quelques jours : "l'Iran va répondre, tout le monde le sait". L'ayatollah Khomeini venait de déclarer : "Israël doit être puni" après le bombardement du Consulat iranien de Damas, provoquant la mort d'un des plus hauts gradés iraniens, le général Zedhi. Le conflit latent a rebondi avec l'élimination par les Israéliens de Ali Ahmed Hassim, commandant des forces Radwan responsables des attaques terroristes dans le Nord d'Israël, ou encore dans une frappe tuant les enfants et petits-enfants du chef politique du Hamas. Le Hezbollah a répondu par l'assassinat de Pascal Sleiman qui avait refusé l'installation de missiles iraniens sur le mont Liban. Les Pasdarans iraniens, qui furent les co-décideurs de l'attaque du 7 octobre, ne voulaient plus attendre la bombe atomique pour réagir. Ils voulaient plus faire la guerre par procuration (Hamas, Hezbollah, Houthis). Ils emportèrent la décision des Mollahs confrontés à la contestation de la société iranienne. Ils lancent drones et missiles. Ils provoquent ainsi la riposte d'Israël. Benjamin Netanyahou, malgré le pogrom du 7 octobre, est affaibli dans le monde par les massacres à Gaza. En Israël, sa faute stratégique : avoir dégarni le front de Gaza pour aider les colons en Cisjordanie, base de ses alliés d'extrême droite, est de plus en plus claire. Et la question des otages provoque des manifestations monstres. On évoque même son départ via des élections anticipées. Ce qui ne déplairait pas à son principal allié, Joe Biden. Le Premier ministre israélien saute sur cette occasion inespérée ou espérée, l'histoire le dira. Et cela d'autant que les États-Unis et l'Europe ne peuvent que recoller à Israël, agressé par un pays et non une milice. Hubert Védrine disait "une poignée de colons israéliens tiennent en otage un gouvernement qui tient en otage le monde". Les faucons de l'extrême droite israélienne et les fanatiques gardiens de la Révolution en Iran ont provoqué un tournant obscur pour le monde. Même si 90 % des drones et missiles ont été détruits. La réponse d'Israël sera vraisemblablement terrible. Elle provoquera évidemment à nouveau celle de l'Iran. Entre-temps, le détroit d'Ormuz est bloqué avec les conséquences pour l'économie mondiale. On doit condamner l'attaque de l'Iran contre Israël. Cela ne se discute pas. Mais il faut mesurer l'engrenage. Dans le même temps, le Mossad vient de déclarer que le Hamas a rejeté les négociations sur les otages et la trêve. La voie est ouverte à une intervention à Rafah qui soudera les populations arabo-musulmanes dans les pays arabes. Nous vivons une époque inédite. C'est l'époque des guerres et des nationalismes. L'Europe, tant en Ukraine qu'au Moyen-Orient, est en première ligne. Et nous ne sommes prêts ni politiquement, confrontés à une vague nationaliste, ni économiquement, entre déficit et stagflation, ni militairement, sous-dotés et sans unité de commandement européen.

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2. L'ensauvagement 

Collégiennes battues ou défigurées pour comportements "non corrects" ; jeune battu à mort pour avoir discuté de "sexe" avec une jeune fille ; proviseur contraint de s'excuser pour avoir demandé à des jeunes filles de retirer leur voile à l'école ; menace de mort pour un autre qui fait droit à la retraite ; mais aussi le député Jérôme Guedj insulté, conspué, attrapé au veston lors d'un rassemblement du CRIF pour la libération des otages, au point de ne pouvoir dire qu'il faut les libérer, mais aussi protéger les populations palestiniennes ; ou encore tags puis tirs sur une mosquée à Cherbourg la veille de l'Aïd. Certes, cela n'a rien à voir. Évidemment, tout n'est pas égal. On soupçonnerait même, comme insulte suprême, le "relativisme", c'est-à-dire la complicité. Et pour autant, il y a un fil rouge dans ces violences et ces débats sur des faits divers. C'est l'ensauvagement de la société, mais aussi celui du débat qui est la négation de la démocratie. Et ceux qui n'ont que ce mot à la bouche sont souvent les propagandistes de cet état. La France craque, elle se délite, elle perd le sens de la bienveillance et de l'universel. Nous sommes contemporains d'une décomposition. Et dans la cité, comme dans le débat public, violence, intolérance, préjugé, ferments de la déconstruction républicaine, sont à l'œuvre. Un exemple : en sortant d'une interview sur une chaîne de radio, une soixantaine d'hommes et de femmes manifestent, encadrés par la police. Ils protestent et sont très agressifs contre le silence des médias et des politiques. Pourquoi ? La France est dirigée par un transgenre. "Voilà les raisons de la déchéance de la France." Je mets du temps à comprendre que ces illuminés, portant un gilet jaune et me vociférant dessus, parlent de Madame Brigitte Macron : voilà les délires du complotisme dans notre société contemporaine. Les historiens reviendront sur ces mille et un linéaments qui annoncent la désagrégation. Quand dans un débat, dire que l'intégrisme islamiste est contradictoire à la République mais tout autant à l'Islam est jugé comme islamophobe ; quand dire le 7 octobre en Israël relève du pogrom contre les juifs est jugé comme sioniste et un soutien inconditionnel à l'extrême droite israélienne ; quand dire que le massacre à Gaza est inouï, inacceptable, condamnable est jugé comme antisémite et pro-Hamas ; quand tout fait divers est passé à la moulinette d'une religion ou de l'immigration ; quand tout est ramené au facteur religieux, enfin à l'Islam ; quand il est tout autant impossible de s'insurger contre les préjugés religieux ou de dire que certains gestes sont dictés par une lecture rigoriste, obscurantiste, voire délirante de l'Islam ; quand on vous insulte pour avoir dit que les vaccins sauvent des vies et ne donnent pas la mort. Faut-il continuer ? La société sombre lentement dans la violence d'atmosphère quand on ne peut plus échanger et que seule la violence médiatisée ou la violence tout court s'impose. Alors, l'essentiel est atteint. Il suffit de regarder le débat à l'Assemblée nationale qui donne l'exemple d'une violence transgressive. Nous vivons une époque de déconstruction de ce qu'on appelle le "vivre ensemble" laïc, moral et civique. La raison devient déraisonnable, car l'exprimer est insupportable à l'intégrisme partisan. Cette toute-puissance du "préjugé" avec sa culture du ressentiment est devenue le seul repère structurant de toute la société. La morale nationale populiste s'impose à la République : l'homme doit être un loup pour l'homme. 

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3. Le contrat scolaire

J'ai évoqué samedi dernier sur Europe 1 mon projet de "contrat pour l'école". Chaque année, à la rentrée, la communauté éducative se réunit pour adopter en séance publique un contrat d'établissement, c'est-à-dire un règlement intérieur conforme à la loi. Il fixe les conditions du vivre ensemble et de la laïcité dans l'école. Il est préparé par la direction de l'établissement, les représentants des parents d'élèves et les enseignants. Chacun doit accepter de le signer, ce règlement de copropriété scolaire - parents, élèves et enseignants. Ainsi, les enseignants ne sont plus seuls, les parents savent à quoi s'en tenir et ne peuvent se cacher derrière leurs enfants, et les enfants voient leurs parents accepter la règle commune, ce qui aura pour eux valeur d'engagement. Ce serait une force collective vis-à-vis de la haine obscurantiste sur les réseaux sociaux. Enfin, ceux qui refusent ou contreviennent à cette décision collective sortent de la communauté scolaire. Mais le privé devrait être soumis aux mêmes règles. Toutes les chartes scolaires seraient publiques. L'école retrouverait ainsi sa place dans l'instruction civique et la laïcité redeviendrait dans l'école : le commun. 

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4. Hollande peut-il revenir ?

Je n'ai jamais dit, à l'instar de O. Faure et ses amis : F. Hollande a trahi la gauche. J'ai écrit dès 2017 que son bilan était meilleur que ce que l'on disait, mais qu'il pêchait par une absence de sens. J'ai toujours pensé qu'il était ridicule et infantile de se priver de l'expérience, de la notoriété et des conseils d'un ancien président de la République pour une formation politique comme le PS. Se couper de son histoire, c'est vouloir être une gauche sans histoire et donc être perçu par l'opinion comme ayant renoncé à faire l'Histoire. Cela n'est pas sans conséquences sur le plan politique. Le renoncement du PS à exister, pour cacher une "honte sans fondement", une dérobade devant le terrorisme intellectuel qui fait de l'extrême gauche le juge de paix de la gauche. La volonté de se fondre prend sa source dans l'inventaire du quinquennat Hollande fait par le PS. Cette victoire paradoxale des frondeurs, pourtant pratiquement tous partis du PS, annonçait la subordination à LFI. Heureusement, nous en sortons. Le succès sondagier de R. Glucksmann démontre qu'une autre voie est possible, celle de l'affirmation d'une gauche réaliste et d'une union qui ne se fasse plus sur ses marges. Et au même moment, comme pour confirmer le changement de climat, d'autres sondages placent F. Hollande parmi les premiers du classement. J'ai émis l'hypothèse de la construction, à défaut d'une autre offre, d'un "pourquoi pas" à l'œuvre. Ce fut repris dans de nombreux médias. Pour autant, peut-il revenir ? Et bien, pourquoi pas ! Je plaisante. Les Français ont une rare mansuétude pour les anciens présidents. On se souviendra du moment où Giscard a conduit les listes de la droite aux élections européennes. Chirac a été chouchouté par les Français malgré toutes ses turpitudes une fois à la retraite. On a même cru au retour de Nicolas Sarkozy avec la fondation des Républicains. Il est toujours extrêmement populaire à droite et pourtant criblé d'affaires. Pompidou, que l'on jugeait fade au pouvoir, a connu un "Pompidolia" 50 ans plus tard, au point de relativiser à son profit l'œuvre du Général de Gaulle. Alors, F. Hollande suit le chemin de ses prédécesseurs. Après le Hollande bashing, c'est la « hollandmania ». On l'invite partout et il se plie de bonne grâce à ces rencontres, il multiplie toutes sortes de selfies. Son compte Twitter est extrêmement conséquent. Même si on dit qu'il a été quelque peu dopé, on le suit. Il rencontre tout le monde, humble ou illustre. C'est un bon client à la formule assassine, à l'humour corrosif et à la bonne humeur communicative. Il est facile d'accès, son jugement politique est précis et subtil. Il est attentif à tout et sait parfaitement ce que chacun pense, ce qui lui évite de froisser les uns et d'encourager les autres. Bref, chacun en conviendra, c'est un talent. La renommée, l'habileté, sont-ils suffisants pour revenir à la présidentielle ? C'est déjà pas mal, me direz-vous. Et à gauche, ils ne sont pas légion. Certains ont la renommée sans le talent, et ceux qui l'ont sont inconnus au bataillon. Et dans une situation dominée, voire écrasée par les crises internationales, l'expérience ne sera pas négligée par les Français après le bilan catastrophique en ce domaine du président sortant. Donc, le président Hollande est un atout pour quiconque veut une candidature sociale-démocrate. F. Hollande n'aimait guère le concept, mais il semble converti, ce qui ne gâche rien. Pourtant, ce retour susurré dans les médias se heurte à deux problèmes qui ne sont pas minces. Il ne s'agit pas de revenir, mais de conquérir. Et O. Faure est là, au milieu du défilé, avec sa petite majorité au PS. Le mépriser ne le fera pas s'effacer, à moins de le battre lors du prochain congrès du PS. Mais on n'est pas élu ou réélu premier secrétaire du PS sans quelques arguments. D'autant plus qu'il profite du fait qu'une partie des troupes favorables à la social-démocratie campait à l'extérieur du PS. Et les autres sont divisés à l'intérieur du PS, et Faure sait en jouer. Il partage avec R. Glucksmann l'idée de rassembler les gauches socialistes écologistes et les dissidents de LFI, sans Mélenchon. La situation peut s'y prêter dans la perspective des municipales et même en cas de dissolution. Et F. Hollande n'est pas le candidat naturel de cet ensemble, et aucun social-démocrate d'ailleurs. C'est précisément une des raisons de la manœuvre. Mais si celle-ci va au bout, il y aura un candidat dit unitaire, même si c'est de la petite gauche. Face au risque RN, ce n'est pas une mince affaire que d'aller contre une telle candidature. Ensuite, le retour se heurte à une question stratégique. L'opinion n'attend pas de revenir à ce que nous étions. Quant à la gauche militante, elle y est hostile. Elle ne fait pas un score électoral, mais elle peut contrecarrer une martingale. Une candidature ne peut être une restauration après "la parenthèse Macron". Il faut que les Français comprennent en quoi cette candidature marquerait un nouveau cycle. J'ai toujours pensé que l'élection présidentielle procède d'une offre politique plutôt que de considérations tactiques. Sans aller jusqu'à la rencontre d'un homme et d'un peuple (De Gaulle), il ne faut y penser qu'en rasant (Sarkozy) ou dès qu'on laisse ses chaussures (Mitterrand). Il faut penser au pays pour la penser. Je n'ai jamais cessé de dire à quelques présidentiables du PS : Qu'est-ce que tu veux faire du pays ? Qu'est-ce que tu proposes à la France ? C'est malheureusement la figure imposée de la monarchie républicaine. Les Français répondent à une question. Qui pour quoi faire ? Bref, le nouvel Hollande est à définir. On ne peut s'imposer et encore moins gagner sur une nostalgie. Il lui faudra s'employer à démontrer qu'il offre au pays un nouveau chemin. L'ancien président populaire dans les sondages souhaite le rester. Et on ne peut le contester s'il veut être acteur ou aider. Mais le surplomb n'a d'intérêt que si on vient à vous. Il faudra pour cela non contourner, mais affronter les obstacles. Ce n'est pas impossible, F. Hollande a toujours su utiliser les circonstances. C'est même sa principale force. Mais ces deux défis sont des données incontournables de toute candidature sociale-démocrate. Il faut donc y travailler. 

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5. Le Rwanda hante la France

À nouveau, le drame du Rwanda hante la France. "La France, qui en aurait les moyens, n'a pas eu la volonté", a dit le président en parlant du génocide, sauf qu'il ne l'a pas dit ni même pensé semble-t-il. Mais pourquoi cela a-t-il été dit ? On ne saura pas.

À l'époque, la Belgique s'est dérobée, la France a hésité, les États-Unis ont bloqué et un génocide éclair a eu lieu. Près de 800 000 morts en quelques semaines. Le plus épouvantable et important massacre en Afrique, ce fut l'horreur. Et il y a de quoi révolter les consciences et nourrir bien des ressentiments. Cela ne fait pas pour autant de F. Mitterrand le Pol Pot africain ayant été "l'architecte du génocide", comme j'ai pu le lire. La commission d'enquête ne dit pas cela. Même si l'historien V. Duclet souligne la "responsabilité lourde et accablante de la France". Elle a agi tardivement, seule et après une résolution du Conseil de Sécurité longue à se dessiner à cause du blocage américain. La France a sauvé des dizaines de milliers d'êtres humains. Dans cet épouvantable crime contre l'humanité, soit la France est complice et aujourd'hui on l'exclut, soit elle ne l'est pas. Et le débat porte alors sur le fait que, connaissant les risques, il aurait fallu ne pas armer un camp et être plus proactif, même sans l'accord des Nations Unies. Entre ceux qui disent, comme E. Macron le 27 mai 2021, "la France a une responsabilité accablante" et ceux qui estiment que "la France a été guidée depuis 1990 par sa volonté de prévenir la catastrophe", le débat n'a pas fini de nous occuper. Mais personne ne peut dire que la France fut active dans ce génocide. Ce débat est clos.

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6. Panique budgétaire

La décision est tombée : 10 milliards à trouver en plus des 10 000 milliards déjà budgétés pour maintenir le déficit à 5,1%. Cela s'appelle un choc d'austérité pour les Français. La panique budgétaire a pour nom le verdict des "agences de notation". E. Macron a peur de cette charge symbolique à la veille de l'élection européenne. Le ministre de la Fonction publique annonce une réforme qui devrait porter atteinte au statut et faciliter les licenciements. La réforme de l'assurance chômage va durcir les conditions. Et une mesure consistant en une amende de 5 euros est prévue pour tous ceux qui n'honorent pas leurs rendez-vous médicaux. Avec tout cela, ce sont les électeurs qui vont poser un lapin au gouvernement lors des élections.

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7. Ukraine : Trump est déjà là

L'Ukraine est au bord de la rupture, le soutien de Biden est remis en question.

Voilà 3 ans que 35 % des unités ukrainiennes assurent 85 % des missions sur le front face à la Russie. Elles pensaient être relevées. L'état-major a décidé de les garder au front encore un an. La difficulté démographique de l'Ukraine face aux réserves humaines russes se combine au fait que les troupes "fraîches" qui ne s'étaient pas levées lors de l'invasion russe ont encore moins envie de monter au front. Quant aux jeunes, forts de l'expérience du temps passé en première ligne, cela ne les convainc pas de s'engager. Un malheur n'arrivant jamais seul, le ton monte avec Biden. En cause, le fait que les Ukrainiens frappent la Russie, particulièrement les dépôts de gaz et de pétrole, ce qui aurait comme conséquence l'augmentation des prix du pétrole à la pompe en pleine élection américaine. Dire "au secours, Trump arrive !" Mais ne pas fournir les armes à cause du blocage du Congrès et vouloir interdire les frappes en Russie, c'est dire que Trump est déjà là sur ce sujet. Le point de rupture ukrainien arrive. Ce qui se passe à des milliers de kilomètres ne doit pas rassurer les Taïwanais dans leur alliance avec les États-Unis. Alors que Xi Jinping vient de mettre un gros coup de pression par un grand discours : un peuple seulement séparé par un détroit.              

A Dimanche prochain !

Le communiqué du LAB 

Ma tribune : Nous sommes condamnés à nous entendre !

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Au moment où la Nupes s'est décomposée, un nouvel axe de recomposition se constitue : le Programme Fondamental. 

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LE POUVOIR D’AGIR

Le Lab de la social-démocratie vient d’élaborer un « programme fondamental » intitulé Le Pouvoir d’Agir, qui vise à rénover les idées de la gauche réformiste en France. LeJournal.info a décidé de publier les principales réflexions issues de ce travail collectif. Pour y avoir accès cliquez ci-dessous sur les quatre liens :